Pour prendre l'avion, il faut d'abord lui donner à boire ...
Puis monter à bord en grimpant délicatement sur une aile aussi fragile que celle d'un oiseau et quasiment sauter dans l’habitacle afin de s'asseoir en visant bien pour éviter de tordre le manche et casser tous les écrans du tableau de bord (ils peuvent être utiles). On se ceinture de partout, on met un casque sur la tête, très lourd pour Antoine et Jean, ce qui ne les empêchent pas de vous faire leur plus beau sourire.
Et zouuu, c'est parti. On sent bien les trous fabriqués par les taupes .
Laurent conduit d'abord l'avion près de la piste tout en parlant à quelqu'un dans la tour de contrôle qui lui indique s'il peut s'envoler, ou pas, car sur une seule piste, c'est chacun son tour !
Une fois sur cette piste, il appuie de plus en plus fort sur le champignon, les moteurs vrombissent, prêts à exploser. On se rend alors bien compte de l'utilité du casque.
Et en douceur, (bravo Laurent), on se transforme en oiseaux. C'est le moment que je préfère.
J'adore voir le sol descendre
Et il descend très vite, on a l'impression de se retrouver dans le Google-Maps de son ordi !
Je clique sur un village typique du "bas" de l'Aisne ...
avec sa jolie campagne parsemée de mini-villages, de forêts, de prairies, de champs de céréales. On ne dit pas assez souvent combien ce département de l'Aisne, à l'Est de la Picardie, est joli.
Nous volions joyeusement quand SOUDAIN ! (hi hi, c'est palpitant hein ?)
au 3/4 du vol vers Amiens, nous découvrons la Somme, Amiens, sous d'épais nuages.
qui gênent beaucoup notre pilote qui n'y voit plus rien pour la direction à prendre. Où sont les routes, les cours d'eau, les ponts ? car c'est un vol à vue, nous ne sommes pas dans un gros avion ! et nous grimpons au-dessus de ces nuages trop bas, gaffe aux pylônes etc ...
Et donc, il fallait prendre "la" bonne décision.
Hop ! demi-tour, c'était plus raisonnable. Ce n'est pas le tout de me déposer à Amiens, il fallait penser au retour.
Ce voyage de 40 mn a été pour moi une belle aventure, à haute altitude.
Et à plus basse ...
Bien amorcée même, je fais coucou aux oies et aux poules.
Et peu après, l'une d'elles m'accueille en me montrant que pendant ma courte absence, elle a appris à faire le flamand rose.
Voilà pourquoi je suis toujours chez ma fille, sa famille, leurs oies dans leur terrain où poussent des plumes, leurs poules etc etc ... Mon retour dans la capitale Picarde se fera en voiture dans le courant de cette semaine.
La photo sur mon arrivée à Amiens avec la cathédrale et la tour Perret que j'espérais faire m'est promise pour la prochaine fois, merci Laurent
Laurent et Caroline arrivant lundi dernier à Glisy, aérodrome de Picardie.
A bientôt !