Plumette au vent ...
Une seule plumette dans cet univers marécageux.
Ce dimanche, je vous invite donc à continuer avec les deux "Annick" notre balade commencée hier dans le Marais des Trois Vaches.
Au bout de ces planches zigzagantes et glissantes, nous découvrons ...
une rivière, l'Avre qui prend sa source dans le Département de l'Oise.
Et qui court aussi lentement que la Somme, notre fleuve.
Gaffe, çà tourne. Nous nous faisons les plus légères possible ... mais après le bon pot-au-feu d'Annick (pas moi, mon amie), ce n'était pas facile (succulent le pot-au-feu).
Toujours aussi zigzagantes ces planches ! Nous nous sommes demandées si nous n'avions pas un peu trop forcé sur le vin !
Au bout, Amiens, ses habitations du sud-est.
Prudente j'ai préféré rester sur le chemin de planches et zoomer cette "fenêtre".
Nous longeons l'Avre sur un chemin qui aux beaux jours, sera très agréable.
Quelques reflets de ces troncs blancs, je me demande s'ils ne sont pas à couper ?
Sachant que les berges sont grignotées par les ragondins, bientôt ce banc, plouf dans l'eau !
Les mouettes-cormorans qui étaient dans le ciel sur mon article d'hier se sont posées là !
Le petit chemin se rétrécit, les arbres s'inclinent et finissent par tomber dans l'eau ... Cela demande beaucoup de travail d'entretenir toutes les berges de nos marais.
Nous voyons l'Avre rejoindre sa grande sœur la Somme en passant sous ce pont de chemin de fer, si si, la preuve ...
Ce train transporte nos spécialités amiénoises, c'est à dire nos macarons, nos tuiles en chocolat, notre pâté de canard et nos ficelles picardes ... vers l'Est ...
Nous voilà au bout du chemin.
La lumière de février est jolie ... et nous voilà en mars, chic, la nature va repartir.
Les canards se reposent dans ces vastes étangs.
Chacun sa p'tite dame ...
Et à la demande générale, voici les trois fameuses ...
Vaches des Marais, dessinées il y a plusieurs années de cela, par mon fils.
Non, sérieusement j'ai cherché des heures durant sur le net et j'ai peut-être trouvé ICI une explication. Il existe des vaches écossaises de race highland qui permettent l'entretien des prairies humides dans les marais. Sans doute y en avait-il ... trois ! dans nos marais dans les temps jadis ?
Bon dimanche et à bientôt !