Hier je vous ai laissés ici, où même la poubelle se dédouble ! comme je suis derrière la Gare du Nord, je décide de passer par les quais pour rejoindre le centre-ville ...
J'arrive par le sous-sol sur cette vaste entrée extérieure de la gare qui monte progressivement, d'où cette barre sombre en haut de l'image.
Les voyageurs découvrent Amiens et en même temps prennent un bain de pieds !
Heureusement, il y a un trou dans cette véranda, ce qui permet de "la" voir tout entière.
Dans la pénombre, on monte la pente ... oui, cette verrière assombrit quelque peu les lieux.
Un tout p'tit peu ... une lampe de poche sious-plaît ? bon vous l'aurez deviné, je ne l'aime pas cette verrière, comme beaucoup d'amiénois, d'autant plus qu'elle a fait grimper nos impôts en flèche.
(Vous pouvez agrandir). Elle devait être beaucoup plus claire et légère mais voilà, problème, cette verrière s'est révélée plus lourde que prévu, d'où des poteaux et des poutres manquant quelque peu de finesse. Vous pouvez voir des trous carrés, servant malgré tout à ...
amuser notre chère tour Perret qui nous fait coucou !
Mais j'arrête de râler (ah, cette amiénoise !) je sors de là-dessous et je découvre ma grande roue ... euuuuh ... grande ? On a droit à quatre tour, pour 4 € = 1 € pour un p'tit tour vu la grandeur des rayons ... comme il n'y a pas grand monde, la preuve ... on est à peine dedans qu'il faut redescendre ! (elle continue de râler la mémé ...)
La tour rigole ... on est pas prêt de toucher son sommet !
Je monterai dedans que si on me retire le plastique ... j'ai dit !
"Mais si, regarde comme je suis grande" me dit la grande roue ...
C'est c'là, c'est c'là !
☼
Pour une fois, je vais pour parler d'un livre :
Je tiens à remercier Maurice Duvanel et Pierre Mabire pour ce merveilleux livre sur Amiens dont voici quelques extraits :
Amiens après les bombardements (1949) et en pleine reconstruction. Nous sommes ici à l'emplacement futur de la tour, son architecte : Auguste Perret.
En 1950, la tour monte monte ... elle grimpera comme cela pendant quatre ans !
Les amiénois regardaient cela tout ébahis ! s'attendant à la voir s'écrouler d'un moment à l'autre comme un château de cartes. Elle sera un temps le plus haut gratte-ciel de l'Europe. C'est un modèle de construction et d'architecture et ... (mais pour la suite de cette passionnante histoire faut vous procurer le livre).
Vue de la Cathédrale.
Aucune protection, courageux ouvriers de l'époque !
Le chef de chantier, Jacques Bellina, du haut de la tour. J'y suis montée une seule fois, j'étais jeune adolescente et on pouvait alors visiter, plus de nos jours hélas.
Sur cette photo on se rend bien compte de l'immensité de notre Cathédrale.
(photos tirées de ce livre riche et passionnant, merci à leurs auteurs)
Mais oui, vous êtes belles toutes les deux
Merci d'être là et de votre commentaire, à très bientôt !