
Ce quartier commence à la sortie du centre ville et je l'ai souvent traversé pendant ma jeunesse.
J'entends les "clics" du Lumix de Barberine-Françoise80
Je m'approche et cliqu'aussi ... nous sommes un peu frustrées de voir cette grille fermée.

Alors que Barberine s'appuyait dessus pour photographier, la grille s'ouvrit ! ![]()

Ni une ni deux, nous voilà à l'intérieur. Les amiénois auront déjà reconnu la rue Béranger qui a la particularité d'être sur deux niveaux.

J'ai pu remarquer que cette rue n'avait guère changé au fil du temps.
Mais revenons à notre découverte.

Nous entrons, invitées par la grille ouverte, dans "la cour Barbet"

Seule je n'aurais jamais osé mais à deux ... tout est possible.
Pas trop rassurée quand même, miss Troutrouille (moi) suit Françoise.

Cette "arche" en briques nous pousse à continuer ...

Nous découvrons cette impasse aux maisons typiquement amiénoises bien rénovées.

Françoise s'écarte un peu pour ne pas être sur ma photo ... ![]()

Nous remarquons des p'tits détails. Voilà donc un mur mitoyen, cette niche l'indique.

Marrantes ces jardinières tout là-haut !

Nous repartons toutes contentes.

A côté une chouette maison à vendre. Nature des travaux : démolition ! en effet, elle n'était pas loin de s'écrouler à nos pieds !

Ils étaient pourtant chouettes ces rideaux ?
Continuons notre chemin dans la rue voisine, rue de l'Union.

Où je remarque cette très vieille boutique que j'ai toujours connue et qui a échappé elle aussi aux multiples bombes jetées n'importe où par les ennemis mais aussi les alliés.
Bon ! vous n'auriez pas vu Françoise ?

Les anciens ateliers l'attirent beaucoup, ils lui rappellent des souvenirs. Je la rejoins, mais toujours aussi timidement ...

Dans cette impasse où l'on a construit des garages à louer, nous découvrons ces vieilles portes.

Je prends plaisir à photographier ces détails du vieil Amiens ![]()
... ouh ouh Françoise ? où es-tu ?

Long ce passage, je rejoins mon amie à reculons et au fond, juste quatre maisons.
Ma sœur et moi y avions une copine que nous allions chercher, très heureuse de pouvoir sortir quelques instants de ce coupe gorge et du taudis où vivait sa famille. Il y avait encore beaucoup de misère à Amiens début des années 60.

A côté, anciennes maisons d'artisans.

Je dirais teinturier à gauche et boulanger à droite ? Les riches et les pauvres se côtoyaient.
Françoise et moi n'avons jamais quitté notre ville. D'où ces souvenirs souvent nostalgiques.
Bonne journée et à bientôt !