Par AnnickAmiens
Chaque fois que mes larmes coulent, ma Grande Dame sait me consoler.
Je suis heureuse d'habiter à présent à quelques minutes de ma grande amie.
D'émotion, suite aux terribles événements, sur cette première photo, les arbres semblent avoir perdu leurs feuilles d'un coup !
Malgré les conseils de ne pas sortir, je vois que je ne suis pas seule à aller m'y réfugier.
Toujours le même cliché mais l'intérieur de la Dame s'éclaire car le soleil est de plus en plus bas, comme moi, elle ne déteste pas l'hiver.
Je me suis assise tout devant.
Simplement assise.
Ma Dame sait m'accueillir, pas besoin de parler, ni même de penser, ici, beaucoup d'amiénois ressentent la même chose que moi.
Ce bel édifice nous calme, nous réconforte.
Puis je vais dire bonjour à Marie sans Chemise.
A vos tricots, mesdames les amiénoises, le soleil ne sera pas toujours là pour la réchauffer.
Dans l'ombre, discrètement, les chalets de Noël sont fabriqués les uns après les autres.
La guerre ... l'amour ... espérer, toujours.
Quelques jours avant, le drapeau de l'Hôtel de Ville flottait gaiment.
Plus loin derrière lui, l'Ange "La Renommée" du Beffroi.
Hier, drapeau en berne comme partout. Mais le vent a soufflé, un coin du drapeau a déjà repris sa liberté ... est-ce un signe ?
Photographié à travers un grand ...
sapin de Noël. Car c'est évident que même si le cœur n'y est pas, il est important de préparer les fêtes, de sortir, de continuer à vivre.
Avec d'affectueuses pensées pour ceux qui ont perdu un proche, ceux qui souffrent dans les hôpitaux, ceux, traumatisés, comme ces jeunes qui ont eu besoin de l'écrire sur ce drapeau et de déposer des fleurs contre leur Mairie.
Tout là-haut du Beffroi, La Renommée ...
souffle encore plus fort et avec courage dans sa trompette.
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Je transmets ici le mail reçu hier soir de notre ami québécois.
Merci Antoine
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