Pour faire suite à mon précédent article, voici ma Dame telle qu'on peut l'admirer au sud, le soleil éblouissant le portail de la Vierge Dorée.

Là où le ciel est d'un profond bleu "picard".
Mais retournons au parc St-Pierre profiter des couleurs automnales.

Et la revoilà !!! Je crois qu'elle me surveille en fait. C'est vrai que toutes les deux, nous nous connaissons depuis ... ma naissance. Impossible de se quitter !

Elle attire toujours autant mon regard.

 dans le parc, bien cachée par ces arbres.

M'enfin ? semble rouspéter la tour nord de ses grands yeux étonnés, et ma flèche ?

Entre la tour nord et la flèche, je dois choisir, bientôt l'arbre ne pourra plus me la cacher.

C'est toujours sous son regard que je quitte le poumon vert de la ville.

Sous le pont, une jeune fille s'apprête à sortir son embarcation pour faire de l'aviron.

Plus je monte sur la passerelle, plus ma Dame impose sa grandeur !

Mais l'Embarcadère du sport nautique, très jaloux, essaie de me la cacher.

Hop ! je franchis ce joli portail de bois ...

Je longe l'embarcadère pour me retrouver au quai Bélu. Vous voyez le Beffroi ? tout petit ?

Non ? donc je zoome, tiens déjà 11h !

Pis moi pis moi ! ok, grande dame ... clic ! mais te voilà coupée en deux, désolée !

Avec les dernières feuilles d'automne ...

Bon week-end à tous et à bientôt !

Voici un chemin vers "elle", que j'aime emprunter.

Ce cours d'eau termine sa traversée dans la ville, bientôt il plongera dans le fleuve.

De l'autre côté. Au bout, le parc et l'ancien Evêché, devenu l'Ecole Supérieure de Commerce.

S'ouvre à moi un dernier passage ...

Ce bâtiment moderne a fait polémique lors de sa construction. Pourtant il symbolise les deux tours de la Dame avec ses deux pointes et ses ouvertures.
Vue d'oiseau, d'avion, de drone, de là-haut quoi, on peut voir qu'il reste minuscule en comparaison de la cathédrale :

Et donc, pas de quoi en faire toute une histoire. Le moyen âge, c'est du passé, vive l'avenir.
Et puis d'abord fallait pas faire ces guerres stupides qui ont saccagé notre ville.

La preuve !

Bon, je me calme et je continue de grimper en cliquant !

Encore quelques fleurettes pour décorer le bas de ma photo.

J'ai toujours connu ces fontaines et ce p'tit cours d'eau.

Clic !

A cet endroit, la cathédrale joue à cache-cache, mais elle dépasse de partout !

C'est de là que je zoome sur le haut de sa flèche.

"La cathédrale d'Amiens, chef d'œuvre de l'art gothique est construite au XIII ^e siècle. Ce monument est celui de tous les records : 112 mètres de haut pour la flèche, 145 mètres de long, 70 m de large, 42,30 m de hauteur sous voûte dans la nef, 200.000 m ³ de volume intérieur, 7700 m ² de superficie, 43 mètres ."
Merci google, j'ajoute que mon zoom a photographié la croix et le coq à 168 m de hauteur ! 

Et çà continue de grimper car la cathédrale est bâtie en plus sur une butte. C''est pour cela qu'on la voit si bien et de haut en bas, de toutes les routes alentours qui mènent à Amiens.

Juste pour vous faire très très peur.

Et là pour vous donner le vertige. De mes pieds à là-haut, 60 m.

Façade sud ...

Tours multiples, chimères, gargouilles ...

Hier, le ciel, le soleil, la clarté se prêtaient à ces clichés.

Merci d'être là et à très bientôt !

Toujours pendant les journées du patrimoine pendant lesquelles je me suis aussi extasiée devant cette maquette en bois de notre cathédrale.
Inachevée, réalisée par le Docteur DEVRED, un don de la famille à la ville. Une vie n'a pas dû suffire pour un si minutieux travail à l'échelle 1/100è.

Elle nous montre les étapes de la construction .

Voici pour les dimensions réelles auxquelles on peut rajouter ses 200.000 m3.

Les différentes motifs du pavement n'ont pas été oubliés.

J'ai été émerveillée devant tant de perfection.

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Ce docteur Devred comptait-il réaliser le statuaire ?

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La grande rosace de la façade Ouest.

Continuons cette exposition avec ces autres maquettes de l'Atelier Dexet.

L'installation de tout ce statuaire n'était pas évidente.

Ces maquettes étaient sous vitrine, d'où ce flou plus ou moins artistique

Oh hisse ...

C'était à l'étage de notre grand et moderne Office du Tourisme.

Pas de chômage à l'époque et record de temps pour l'édification : 1220-1288 !

Le spectacle "Chroma" d'après, entre autres, les coloriages des petits amiénois.

Spectacle qui reprendra pendant les fêtes de Noël.

Il y en avait pour tous les goûts, comme ici, du contemporain.
Plus de 270.000 spectateurs.

Pour les réparations permanentes de la Cathédrale, la relève est assurée
Merci à ces élèves pour ces photos.

A bientôt !

Voici la deuxième série de photos de notre "Dame Géante" dans ses habits de lumière.

Le spectacle dure vingt minutes, suivies de vingt autres minutes de ce que vous verrez en bas de cette page.

De quoi s'inspirer si on fait partie des mordus du coloriage (c'est la grande mode).

A partir de maintenant je vous regroupe les clichés en panoramique. Il vous suffira de cliquer sur la photo pour l'agrandir, un autre clic à côté de la photo pour revenir ici.

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Fin de la première partie, voici la deuxième ...

Le statuaire des trois portails dans ses couleurs d'origine.
Couleurs découvertes lors du nettoyage au laser, minutieux, une première.

Vous voyez les spectateurs s'approcher de tout près pour voir cette merveille.

Le flou se comprend quand on sait que c'est une projection venant de quatre grands caissons posés dans quatre endroits ultra précis du parvis de la Cathédrale.

On voit bien ce fameux "bleu de Waibe" issu de la plante du même nom.
Une teinture bien amiénoise.

Le jugement dernier avec ses très nombreuses statues.
Ainsi s'apprenait la bible au Moyen Age, les portails étaient de simples bandes dessinées.

Vous avez encore jusque dimanche pour venir admirer ceci. La première partie n'est évidemment pas statique comme sur mon blog, c'est une danse d'images en musique.
Voici un lien qui vous mènera à l'ancienne colorisation des portails.

http://annick-amiens.eklablog.com/la-cathedrale-d-amiens-dans-ses-couleurs-d-origine-a114028438

Merci pour vos très gentils et encourageants commentaires.

Hier nous étions dans ce triforium, nous rejoignons l'orgue par le même chemin.

Si si je suis passée ... c'était ainsi à chaque pilier, au sol, la place de mettre un pied devant l'autre. 

Lumix regarde au-dessus de nos têtes !

Je prends l'une de mes anciennes photos pour vous montrer notre "chemin" (en rouge). Au bout nous empruntons un très étroit escalier en colimaçon (d'où ma jolie spirale) pour descendre à l'orgue.

Nous passons devant le climatiseur hydraulique, indispensable pour ce gigantesque instrument qui est énorme mais ultra fragile. Ces soufflets font un sacré bruit.

Je vois en passant la maison du Pélerin de style normand et même mon immeuble, dans le carré-losange complet en haut à droite

Amusantes ces petites fenêtres installées à l'arrière de l'orgue.
N'oubliez pas de cliquer pour agrandir.

Et enfin, je pose les pieds sur cette tribune. Cette poutre de chêne la soutient depuis 1429. Poutre classée Monument Historique.

Une des petites ouvertures et l'emplacement de la poutre. Le plus monumental de l'orgue est fixé sur le mur de la cathédrale et heureusement car cette poutre ne suffirait pas à supporter le poids de l'ensemble.

Les yeux en l'air, je vois cela en premier ! ce n'est que la moitié (en largeur) de l'orgue mural.

Surprise du peu de place pour l'organiste !

J'ai le droit de m'approcher mais je n'ai pas touché. Si vous vous attendiez à un concert de ma part, c'est loupé, il me manque juste quelques dizaines d'années d'apprentissage.
Voyez la complexité de l'instrument.

Trois claviers en haut, un sur le sol, des pédales tout du long plus ou moins grandes, des pistons pour choisir son instrument et régler les silencieux, les fortés etc ... bref ceci :

C'est pourtant simple !

Geoffrey commence donc à m'expliquer ...

Alors donc, tout là-haut les flûtes. MAIS ! si on tire tel et tel et tel piston et même tous (voir à sa droite), CA FAIT CA ♪♪♪♪ ! et là j'vous dis pas, la cathédrale a tremblé de partout.
Lumix n'a pas pu enregistrer, trop peur d'exploser ! et puis surtout, je devais bien écouter pour apprendre ma première leçon.

"Oui oui, j'écoute et je regarde ..."
Non, ce n'était pas du Bach et on a bien rigolé en imaginant les touristes en bas, éberlués d'entendre tous les sons possibles et inimaginables que peut envoyer un orgue.

"Par exemple, quand j'appuie là, c'est le plus gros tuyau en plein milieu qui envoie ce son ultra grave". Là, les tympans perforés, (j'rigole ), j'ai photographié pour ne pas oublier.

Je vous installe l'orgue au complet pour vous montrer ce plus grand tuyau du milieu.
Ensemble classé monument historique.

Cet orgue a vécu des tas d'aventures au fil des siècles depuis qu'il a vu le jour en 1429. C'est en 1936 que la maison Roethinger de Strasbourg le reconstruit (puisque démonté entièrement à cause des bombardements et entreposé au château de la ville d'Eu).

Je me décide enfin à me retourner, je vois d'abord toutes ces inscriptions puis je clique devant moi.

Et oui ...

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Sous un rayon de soleil (il y avait un ciel très changeant ce dernier dimanche d'où ces différences de couleurs).

Panorama cliquable comme toutes les photos en largeur.

Merci à Françoise qui m'a accompagnée dans cette sportive visite (ici, la délicate descente vers l'orgue), un clic sur son sac pour ouvrir ... son blog. Barberine est une très bonne photographe.

Un immense merci à Geoffrey Chesnier, organiste titulaire de la Cathédrale d'Amiens et de Saint-Valéry-sur-Somme (en Baie de Somme) qui m'a donné une occasion probablement unique et que j'attendais depuis toujours, de découvrir ces lieux insolites de la Dame et son orgue.

Ce jour-là, au festival, j'écoutais, pleine d'émotion, vibrant de partout et photographiant aussi l'écran placé au sol qui permettait de regarder Geoffrey jouer ...

qui s'est reconnu sur mon blog et m'a écrit dans "contact", pour me faire de grand cadeau.
J'ai été un peu longue, vous comprendrez que ces articles ont une grande importance pour moi.
Merci à vous d'être là