Lui bien évidemment, le soleil !
Et donc zouuu ... au parc !

Me voici donc sur mon chemin habituel, place Lafleur, le square Aristide Briand que je traverse.
Il fait très froid, brrr, pas grand monde dehors, il est 14h.

Le navire est toujours là, sous l'éclairage de ce 18 décembre.

Sur le pont qui me mène du quartier St-Leu au Parc coule le canal de la Somme.
La foule est au centre ville, au Marché de Noël bien évidemment.

Je découvre que deux bébés arbres refusent de perdre leurs feuilles !?

Tandis que ce mélèze regarde dans l'eau s'il lui reste encore quelques aiguilles !

Là, on voit bien que l'on est en décembre, c'est la première journée ensoleillée depuis très longtemps.

Cette fois, mes grands arbres sont ... tout nus !

Chic, deux cygnes s'approchent ...

Ils sont de passage dans le parc, espérant du pain ... mais je n'en donne pas bien entendu.

Le mâle est en position de défense, il y a un noufnouf sur le bord et il en a très peur !

Mais j'aime, il est magnifique et pose pour la photo

Photo en hauteur, en largeur ...

Là tu vois, je bois un tiot coup !

Au r'voir Annick, à la prochaine !

Les mélèzes ici ont perdu presque toutes leurs aiguilles. Ce sont les seuls conifères à les perdre.

Mais cela fait un superbe tapis rouge.

Merci pour votre visite
A bientôt !

Ce cliché des Archives Municipales d'Amiens date de l'après-guerre, c'est à dire des années 50.
Je me souviens très bien de ces fontaines où il fallait aller chercher de l'eau. J'habitais sur les boulevards extérieurs, ici, nous sommes dans le quartier Saint-Leu.

Ce n'était pas folichon ! beaucoup de ces maisons qui dataient du Moyen Age ont été rénovées si possible à l'identique, ou démolies car trop insalubres.

Un avant-après de la rue d'Engoulvent, quartier St-Leu.

Cette même rue avec l'église St-Leu dans le fond.
Pour en apprendre sur la rénovation de ce quartier, un clic sur les mots ci-dessous :
"Quartier historique et ouvrier de la capitale Picarde, Saint-Leu, constitué d'îlots autour de canaux dérivés de la Somme au pied de la cathédrale, n'a pas été rénové depuis l'après-guerre."

Une photo des archives. A cette époque, j'étais trop petiote pour posséder un appareil photo !
A la place de ce terrain vague existe aujourd'hui des bâtiments de l'Université de Picardie, rue Vanmarck.
Au pied de la Cathédrale, les rues du Don et du Hocquet.

Rue du Don

Rue du Hocquet

Boutiques rue du Hocquet  "Archives Municipales".

Toujours la rue du Hocquet.

En haut, l'arrière de ces bâtiments de la Rue Vanmarcke. Entre eux et le cours d'eau, de nos jours tout est occupé de bâtiments universitaires, de commerces et d'habitations.

Sur la Place Vogel, la Maison Cosette (blanche) et un vestige du passé. Seule la façade a été préservée car classée aux patrimoine.

Peu de changement ici sur ce cliché pris du Quai Bélu. Pont de la Dodane, Place du Don.

Si vous êtes intéressés par notre Patrimoine :
Archives Municipales et Communautaires (clic)

A bientôt !

Avant la pluie et le vent je suis retournée dans "mon jardin", c'est à dire le Jardin de Plantes d'Amiens.

Du boulevard je découvre beaucoup de changement depuis ma dernière visite.
La brume a du mal à quitter notre ville des Hauts de France.

Amiens, sa Cathédrale, sa Tour Perret, ses Universités Jules Verne, le tout entouré de sa nature.

De là-haut, derrière la clôture, je libère cette jolie feuille.
Elle voulait juste tomber tout en "tourbillonnant" jusqu'au sol.

Moi j'ai bien réussi ma chute ! je profite encore du soleil.

Je viens de là-haut ! un beau "Liquidambar".

Le voici encore, devant l'ombre du clocher de notre Beffroi.

C'est le moment de cueillir les champignons. Ceux-là feront une super omelette ! 

J'ai aimé ce mélange flouté des couleurs de l'automne, sous notre ciel bleu de Picardie.

Une feuille à troutrous.

Ma dernière fleur des beaux jours.

Les "Amours" se préparent à se transformer "en cage".

Jaune, orange, rouge ... couleurs des tout derniers jours d'octobre.

J'ai rencontré une feuille au visage vert.
Elle versait quelques larmes tout en gardant courageusement le sourire.
C'est aussi le temps des citrouilles et d'Halloween ! Bouh !

Beaucoup de chemins mènent, pas seulement à Rome, mais vers la Dame Amiénoise
Je suis dans la rue Henri IV

et j'arrive doucement vers le parvis ...

Mon objectif suit mon regard.

De sa maison, l'architecte Edmond Douillet, a fait sculpter sa statue pour continuer d'admirer la Dame après sa mort. La Maison de l'Architecte, comme la Maison du Pélerin ont été miraculeusement épargnées des bombardements de 1940.

Les maisons qui regardent la cathédrale (après/avant).

Je m'avance sur le parvis. On devine sa grandeur en regardant les touristes sous le grand Portail.
Quand on la voit pour la première fois, on reste tout baba, comme la petite dame à gauche, et on regarde.

Je peux d'ici la photographier entièrement avec un bout de sa façade sud.

Un de mes articles sur cette façade.
http://annick-amiens.eklablog.com/facade-sud-de-la-cathedrale-refaite-a-neuf-a159088910

Encore plus haute et grande en vraie qu'en clichés, c'est dire.

Et du coup, on se sent tout petit minuscule à ses côtés.

A bientôt !

Les voilà ces couleurs. Je les attendais avec impatience, l'automne est ma saison préférée.

J'aime jouer avec le soleil, afin de capter au mieux les teintes éclatantes des feuilles.

Presque les seules à être impeccables, toutes fraîches, les Anémones du Japon.

Il est rare ce ciel bleu sans nuages en Picardie. Il y a souvent de la brume, des nuages.
J'attends ces moments très rares, qui ne durent parfois que quelques heures, pour sortir au Jardin des Plantes et prendre ces clichés.

Quand le jaune-citron et le pourpre se côtoient.

Les lampions essaient de se cacher, il faut chercher celui que le soleil a allumé ...

... parmi tout ce p'tit monde. Le buisson à lampions n'a jamais été aussi décoré.

Près du sol, les voilà devenus des "Amours en Cage"

Feuilles à troutrous, elles ont le droit tout de même d'être immortalisées.

Ce buisson offre à l'automne de bien jolies guirlandes.

Je termine par ce joli Paon du Jour qui profite encore de ces quelques fleurs en fin de vie.
Il faut attendre avec une infinie patience, sans bouger d'un pouce, que Môssieur Paon veuille bien ouvrir ses ailes ... et clic ! çà ne dure qu'un dixième de seconde.
C'est cela qui donne le grand plaisir de photographier.

A bientôt !